- EAN13
- 9782724624007
- ISBN
- 978-2-7246-2400-7
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 07/03/2019
- Collection
- Académique
- Nombre de pages
- 184
- Dimensions
- 21 x 13,8 x 1,4 cm
- Poids
- 210 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Viol que fait la justice ?
Préface D'Antoine Garapon
Véronique LE GOAZIOU
Presses de Sciences Po
Académique
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Autre version disponible
«La victime [est] la grande oubliée du procès pénal. Quiconque assiste à un
procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte.»
Malgré la sévérité des textes et l’unanime réprobation sociétale, très peu
d’affaires de viol sont portées devant l’institution judiciaire, la plupart
sont classées, certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et
les rares condamnations semblent plus satisfaire l’opinion publique que les
victimes elles-mêmes.
Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu’il peut y avoir à
défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne traite
que des affaires individuelles. Elle revient en détail sur ce qui motive les
décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions touchant à la
violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des victimes tout
au long d’un processus judiciaire parfois vécu comme un second viol.
Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui privilégie
la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il pas temps
d’écouter les victimes? De leur demander ce qu’elles attendent de la justice
comme de la société? De trouver d’autres voies pour leur permettre de se
reconstruire?
procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte.»
Malgré la sévérité des textes et l’unanime réprobation sociétale, très peu
d’affaires de viol sont portées devant l’institution judiciaire, la plupart
sont classées, certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et
les rares condamnations semblent plus satisfaire l’opinion publique que les
victimes elles-mêmes.
Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu’il peut y avoir à
défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne traite
que des affaires individuelles. Elle revient en détail sur ce qui motive les
décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions touchant à la
violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des victimes tout
au long d’un processus judiciaire parfois vécu comme un second viol.
Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui privilégie
la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il pas temps
d’écouter les victimes? De leur demander ce qu’elles attendent de la justice
comme de la société? De trouver d’autres voies pour leur permettre de se
reconstruire?
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