- EAN13
- 9782724624021
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 07/03/2019
- Collection
- Académique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
« La victime [est] la grande oubliée du procès pénal. Quiconque assiste à un
procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte. »Malgré la sévérité
des textes et l’unanime réprobation sociétale, très peu d’affaires de viol
sont portées devant l’institution judiciaire, la plupart sont classées,
certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et les rares
condamnations semblent plus satisfaire l’opinion publique que les victimes
elles-mêmes.Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu’il peut y
avoir à défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne
traite que des affaires individuelles. Elle revient en détail sur ce qui
motive les décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions
touchant à la violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des
victimes tout au long d’un processus judiciaire parfois vécu comme un second
viol.Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui
privilégie la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il
pas temps d’écouter les victimes ? De leur demander ce qu’elles attendent de
la justice comme de la société ? De trouver d’autres voies pour leur permettre
de se reconstruire ?
procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte. »Malgré la sévérité
des textes et l’unanime réprobation sociétale, très peu d’affaires de viol
sont portées devant l’institution judiciaire, la plupart sont classées,
certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et les rares
condamnations semblent plus satisfaire l’opinion publique que les victimes
elles-mêmes.Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu’il peut y
avoir à défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne
traite que des affaires individuelles. Elle revient en détail sur ce qui
motive les décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions
touchant à la violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des
victimes tout au long d’un processus judiciaire parfois vécu comme un second
viol.Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui
privilégie la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il
pas temps d’écouter les victimes ? De leur demander ce qu’elles attendent de
la justice comme de la société ? De trouver d’autres voies pour leur permettre
de se reconstruire ?
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