- EAN13
- 9782846811637
- ISBN
- 978-2-84681-163-7
- Éditeur
- Les Solitaires intempestifs
- Date de publication
- 11/2006
- Collection
- MOUSSON
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 20 x 12,5 x 0,8 cm
- Poids
- 94 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Code dewey
- 852.914
- Fiches UNIMARC
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Passion selon Jean
mystère pour deux voix d'après "Quatre actes profanes"
De Antonio Tarantino
Traduit par Jean-Paul Manganaro
Les Solitaires intempestifs
Mousson
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Moi-Lui est un homme hospitalisé depuis des années au Fatebenefratelli (Faitesl'bienmesfrères) de Brescia. Il croit racheter son existence sans faute en pensant être un quelque Lui important. Jean, infirmier fignolé, promu du grade de porte-bassin à la dignité d'Opérateur Psychiatrique, est un gros bonhomme expéditif, normalement croyant et sincèrement accroché à son travail.
Leibniz dit : il existe des vérités de raison et des vérités de fait. Les premières sont nécessaires mais ne disent rien de la réalité : elles expriment l'univers des possibilités. Les secondes sont contingentes et circonscrivent, dans l'étendue océanique des possibles, ce qui est ordonné selon la réalité. Un ordre réel n'est jamais nécessaire et son contraire sera toujours conceptuellement possible.
Il y a de la tension entre l'Etre qui est dans la parole - auquel un Moi-lui schizophrénique semblerait puiser mystérieusement - et le simple fait d'être dans un ordre parlé, réel et logiquement conclusif : l'ordre de l'infirmier Jean.
Le Moi-Lui est peut-être dans la Grâce; Jean, il en participe, et il en témoigne, dans la mesure modeste consentie par sa logique.
Leibniz dit : il existe des vérités de raison et des vérités de fait. Les premières sont nécessaires mais ne disent rien de la réalité : elles expriment l'univers des possibilités. Les secondes sont contingentes et circonscrivent, dans l'étendue océanique des possibles, ce qui est ordonné selon la réalité. Un ordre réel n'est jamais nécessaire et son contraire sera toujours conceptuellement possible.
Il y a de la tension entre l'Etre qui est dans la parole - auquel un Moi-lui schizophrénique semblerait puiser mystérieusement - et le simple fait d'être dans un ordre parlé, réel et logiquement conclusif : l'ordre de l'infirmier Jean.
Le Moi-Lui est peut-être dans la Grâce; Jean, il en participe, et il en témoigne, dans la mesure modeste consentie par sa logique.
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