EAN13
9782724641851
ISBN
978-2-7246-4185-1
Éditeur
Presses de Sciences Po
Date de publication
Collection
Académique (1)
Nombre de pages
386
Dimensions
21 x 13,9 x 3,2 cm
Poids
472 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

L’intérêt général en partage - La reconnaissance d’utilité p

Presses de Sciences Po

Académique

Offres

Autre version disponible

Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l’État à incarner et à mettre en œuvre l’intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles.

Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité. S’ils confient en partie à l’initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l’encadrer en la labellisant d’« utilité publique ».

L’étude des archives du Conseil d’État, maître d’œuvre de cette procédure d’accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l’État.



Chloé Gaboriaux est maîtresse de conférences HDR à Sciences Po Lyon, chercheuse à Triangle UMR 5206 et chercheuse associée au CEVIPOF, à Sciences Po Paris.
S'identifier pour envoyer des commentaires.